Huile d’olive : un bouclier contre certaines maladies graves

Après le précédent article où l’on a interviewé un coach sportif, on explore ici un peu plus le côté santé. Matière grasse principale du régime méditerranéen, l’huile d’olive permet aux habitants du bassin de prévenir certaines maladies. En effet, de nombreuses recherches scientifiques ont démontré que les personnes consommant de l’huile d’olive régulièrement, étaient moins sujettes aux maladies.

Pour bien choisir votre huile d’olive, veillez à ce qu’il s’agisse d’une huile vierge-extra de première pression à froid (HVPPF) bio et exempte de pesticides. L’huile d’olive est-elle vraiment un bouclier contre certaines maladies ? Explications, ici, sur ViveOn.

L’huile d’olive contre les maladies cancéreuses

Le cancer est l’une des principales causes de décès dans les pays développés. Cette maladie mortelle touche de plus en plus de personnes, et la consommation d’huile d’olive pourrait la prévenir. Les scientifiques ont prouvé que la présence de deux molécules dans l’huile réduirait le stress oxydatif dans l’organisme, causés par des radicaux libres : l’hydroxytyrosol et l’oleuropéine.

Des travaux en laboratoire ont aussi montré qu’un autre composé de l’huile d’olive, la taxifolline ralentit la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dans les tumeurs et restreint le développement d’un certain nombre de cancers.

En 2015, des Américains ont prouvé que l’oléocanthal (OC), un polyphénol, détruit en moins d’une journée les cellules cancéreuses, voire en 30 minutes pour les moins résistantes. Ces tests ont été effectués sur des souris, mais pas encore à l’échelle humaine.

La faible teneur en oléocanthal dans une bouteille d’huile ne permet pas à ce jour de traiter le cancer. Cependant, les résultats, très prometteurs pourraient déboucher sur un traitement sur l’homme d’ici quelques années.

Grâce à tous ces polyphénols et à la vitamine E, les décès dus au cancer du sein sont sensiblement moins élevés dans le bassin méditerranéen qu’aux États-Unis par exemple.

L’huile d’olive, une protection contre le mauvais cholestérol et les maladies cardio-vasculaires

L’huile d’olive est composée d’acides gras mono-insaturés qui ont la capacité de faire diminuer le taux du mauvais cholestérol dans le sang et à l’inverse, de faire augmenter le bon.

Les composés phénoliques empêchent la formation de caillots en maintenant les tissus vasculaires et les artères en bon état. Ils préviennent donc l’athérosclérose qui sont des plaques riches en cholestérol. Cette maladie gêne le fonctionnement des organes vitaux comme le cœur et le cerveau, car les artères sont bouchées et empêchent la bonne circulation du sang dans l’organisme.

Si les artères coronaires (proches du cœur) sont touchées, la personne peut faire un infarctus du myocarde. Le sujet peut être atteint de thrombose cérébrale si les artères proches du cerveau sont obstrués.

Les recherches menées sur l’huile d’olive ont prouvé que celle-ci était un allié de poids dans la prévention du taux de mauvais cholestérol et des maladies cardio-vasculaires.

Les maladies cardiovasculaires sont l’une des premières causes de décès dans le monde. De nombreux facteurs en sont la cause : la mondialisation, l’urbanisation, l’industrialisation, le manque d’activité physique, une mauvaise alimentation, etc.

Grâce à l’hydroxytyrosol et au tyrosol, entre autres polyphénols, les cellules cardiaques vieillissent moins rapidement.

Le taux de mortalité est inférieur dans le bassin méditerranéen par rapport au reste du monde : l’huile d’olive est l’un des nombreux atouts qui freinent ces maladies aux conséquences désastreuses.

Huile d’olive, un rempart contre les troubles hépatiques et des formes de diabète

Une cuillère d’huile d’olive couplée à quelques gouttes de citron, à jeun tous les matins, soulage le corps des troubles du foie, du pancréas et de la vésicule biliaire. Cette cuillère d’huile d’olive permettrait l’évacuation de calculs biliaires.

Toutefois, il faudra rester prudent et demander l’avis de son médecin. L’huile d’olive vierge-extra améliore le taux de glucose après un repas. Elle peut aider à contrôler le taux de glycémie chez les diabétiques.

L’oleuropéine (un composé chimique) et quelques autres molécules chimiques permettent de faire diminuer le taux de sucre dans le sang. L’huile d’olive évite la résistance à l’insuline (hormone sécrétée par les cellules pancréatiques) et ses conséquences, en augmentant le taux de bon cholestérol. La glycémie y est mieux contrôlée et la pression artérielle moins dense.

L’huile d’olive, un plastron contre la maladie d’Alzheimer et certaines douleurs

Des recherches effectuées par des scientifiques ont démontré que l’huile d’olive prévenait l’apparition de la maladie d’Alzheimer. L’oléocanthal aurait un effet de bouclier contre les protéines responsables de la maladie d’Alzheimer. Les neurones sont ainsi mieux protégés.

La dégénérescence mentale est moins élevée dans les pays méditerranéens du fait de la consommation importante d’huile d’olive. Celle-ci maintiendrait plus facilement l’intellect et la mémoire et devancerait la manifestation de ce déclin cognitif.

L’oléocanthal est aussi un agent anti-inflammatoire et est préconisé pour soigner les douleurs bénignes comme les maux de tête. Au lieu de prendre de l’ibuprofène, choisissez le naturel : de l’huile d’olive ! Un seule cuillère suffit pour atténuer la douleur.

L’huile d’olive est donc un allié précieux dans la prévention des maladies qui peuvent affecter chacun(e) d’entre nous.
De nombreuses variétés d’huile d’olive vierge-extra pressée à froid peuvent regrouper tous les composés énumérés dans cet article. Parmi elles, une très bonne huile d’olive du Portugal raviront les papilles et prendra soin de vous et de votre organisme.