Pokémon GO, on a testé et ce qu’on en pense

Comment ne pas être au courant d’un des événements les plus étranges de cette décennie ? A moins que la quarantaine ne vous ai un peu trop gagnée, vous avez certainement entendu parler de Pokémon GO, ce jeu fou auquel plusieurs millions de personnes jouent déjà – le jeu est sorti le 3 juillet 2016 – et qui fait beaucoup parler de lui. Mais que penser de tout cela ? Qu’a ce jeu de si différent ? Pokémon GO, on a testé et ce qu’on en pense.

Un monde pas si virtuel

Avant de parler d’un sujet autant se l’approprier et pour bien comprendre nous avons joué à ce jeu, Pokémon GO, édité par les studios NianticLabs en collaboration avec The Pokémon Company. Le principe ? Incarner un dresseur de Pokémon qui part à la recherche de ces petites créatures dans un monde qui n’est autre que… le monde réel !

Pour cela, géolocalisation et réalité augmentée sont à l’honneur afin d’être 100% immergé dans l’univers du jeu. Voilà à quoi ressemble l’interface :

Comme vous pouvez le voir, votre environnement est représenté avec les routes et les bâtiments. L’objectif est désormais de parcourir ces routes afin d’y croiser des Pokémon et de les attraper. De plus, les endroits dits « culturels » de votre ville/village sont des places spécifiques où certaines interactions sont disponibles, il y a même une photo.

En somme, le jeu est très original et on devient vite accro. Il faut dire qu’il est rare de pouvoir se plonger dans un jeu en plein milieu d’une rue habituellement.

Les problèmes avec le jeu Pokémon GO

A peine plus d’une semaine après la sortie du jeu, de nombreux événements ont lieu autour de celui-ci. Premièrement, citons ces actes de violence, ayant eu lieu aux Etats-Unis. Trois jeunes hommes dont un est mineur ont utilisé Pokémon GO afin de tracer les joueurs et de les agresser avec une arme de poing. Très vite, l’information a circulé et a suscité de nombreuses réactions.

Après tout, les applications de rencontre ne facilitent-elles pas non plus le « travail » des personnes les plus dangereuses telles que les pédophiles et autres harceleurs sexuels ?

Mais aussi, des rassemblements ont lieu un peu partout dans le monde et notamment à Central Park comme en témoigne cette vidéo vue sur la page Facebook The Lad Bible :
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Cependant, 3 000 personnes devaient se rejoindre pour une chasse au Jardin du Luxembourg à Paris mais le sénat a carrément interdit ce rassemblement sans donner de raison. Impressionnant sachant que le jeu n’est pas encore officiellement sorti en France.

Plus étonnant encore, Pokémon GO est déjà plus utilisé que Tinder et va bientôt dépasser Twitter en nombre d’utilisateurs actifs. Un joueur utiliserait l’application environ 43 minutes par jour (!) ce qui est plus que le temps passé sur n’importe quel réseau social.

Pokémon GO, on a testé et ce qu’on en pense

C’est ici que s’achève l’objectivité puisque nous apportons un avis qui n’engage que nous. Donnez nous le votre en commentaire. Tout irrespect envers l’avis d’un autre sera modéré.

Ce mouvement autour de Pokémon GO vient mettre au goût du jour un débat compliqué dans lequel il faut être méticuleux. Ce n’est pas l’application en elle-même le problème, ce ne sont pas les smartphones le problème, non, le problème, c’est l’Homme et son usage excessif de la technologie. Comme tout dans ce monde, il ne faut pas aller dans l’abus sous peine d’être soumis à une addiction ou des problèmes engrangés par l’abus en question.

Il est du même ressort pour la technologie, il s’agît d’un outil formidable qui, utilisé d’une bonne manière permet un quotidien plus agréable. C’est quand on se rend compte que l’on découvre ce qui nous entoure grâce à un jeu-vidéo que le problème est réel. 43 minutes d’utilisation par jour ? Et si ces 43 minutes étaient utilisées sans smartphone et dédiées uniquement à la découverte de ce qui nous entoure ?

Il faut que l’Homme vive avec la technologie car il a la chance de l’avoir mais il ne doit pas vivre grâce à la technologie, il ne peut pas se déconnecter du monde et plonger dans le virtuel perdant tout repère. Il est de notre ressort de ne pas tomber dans l’excès, pour notre futur ainsi que celui de nos enfants.