My Hero Academia : un anime virevoltant signé Studio Bones

Nous vous avions déjà parlé auparavant de mangas, au travers d’un article sur les préjugés liés à ceux-ci. Aujourd’hui, c’est l’occasion de faire un zoom sur l’adaptation animée du manga éponyme : My Hero Academia. A vos costumes !

Le synopsis du film

Dans un monde moderne où plus de 80% des habitants détiennent des super-pouvoirs nommés « Alters », Izuku Midoriya, un adolescent de 14 ans, fait partie des 20% de personnes sans super-pouvoirs.

Fan de super-héros depuis tout petit, il rêve de devenir lui-même un super-héros en intégrant le prestigieux lycée Yuei, un lycée destiné à former les super-héros de demain.

Un rêve qui paraît utopique concernant celui qui est dépourvu de super-pouvoirs, mais qui l’est moins lorsque son chemin rencontre celui de son idole et désormais mentor, le super-héros renommé All-Might…

L’intrigue de l’animé

Afin de vous laisser le suspense concernant ce très bon anime, nous ne vous dévoilerons l’intrigue qu’en surface. Vraiment, qu’en surface. Pas d’inquiétude à avoir !

L’intrigue se déroule entre le lycée Yuei, où se déroulent les cours et entraînements supervisés par un corps enseignant composé de super-héros (dont All-Might !), et les différentes intrigues qui prennent place dans les 3 saisons existantes jusqu’à présent, la 3ème étant actuellement en cours de diffusion.

Ainsi, si Izuku est considéré comme le personnage principal, d’autres personnages comme Shoto (qui maîtrise le feu et la glace), Bakugo (qui peut générer des explosions avec ses mains) ou encore Tenya (qui peut se déplacer très vite grâce à des réacteurs) bénéficient d’un développement progressif.

L’intrigue est donc plus l’affaire d’une classe – voire de plusieurs – que d’un personnage.

Dites bonjour à la cavalerie. La cavalerie est là !

Ma critique personnelle de My Hero Academia

My Hero Academia (manga et anime) a tout d’un shônen nekketsu classique : un héros avec un objectif et qui progresse dans sa quête vers la réalisation de cet objectif. Mais ce qui fait la particularité de My Hero Academia, c’est ce côté comic :

outre les anglicismes présents dans l’oeuvre – on pense notamment à All-Might -, on retrouve également les fameux « villains » qui sont caractéristiques de ces BD américaines.

En outre, on remarque également que les super-héros alternent entre vie civile et statut de super-héros : par exemple, All-Might s’appelle civilement Toshinori Yagi, et est professeur.

Egalement, le statut de super-héros est codifié, et j’apprécie particulièrement ce détail : il y a des règles à respecter en société, et on ne peut pas exercer son métier n’importe comment sous peine d’être sanctionné.

Cette codification se traduit notamment par la présence d’agences de super-héros, qui « professionnalisent » cette activité.

Un autre point fort de My Hero Academia est l’animation : de ce côté-là, le studio Bones nous a offert de très beaux plans et de très belles scènes de combat, le tout étant animé de manière fluide et efficace. Mais je vous invite à aller le voir par vous-même. Let’s go ?